On trouve de tout sur Kindle. Du bon au moins bon. Cut est entre les deux.
En général je me méfie des annonces tonitruantes. Vous savez les thrillers au suspense insoutenable et avec une fin apocalyptique. Le meilleur livre que nous ait jamais écrit l’auteur. Tout juste si on n’est pas des couillons d’avoir acheté les autres tellement ils étaient nuls !!!
Ici, l’éditeur nous lâche un :
« Vous aimez vous faire peur ? Vous dévorerez ce thriller très noir…«
Ça va être du lourd. D’autant plus que cela raconte des égorgements aboutissant sur des émasculations. Beurk.
Sauf que, pour faire peur, il ne s’agit pas de dire que le cadavre est ouvert de haut en bas, que la salle de bain est maculée de sang, et qu’un seau de viscère traine au fond de la baignoire. Même pas peur.
Rendons grâce à RC Neymo d’avoir relativement bien construit son histoire. Malgré les cadavres exsangues qui parsèment son roman, rétrécissant d’autant les hypothèses quant au tueur probable, Neymo nous emmène sur un final bien orchestré.
Quel dommage toutefois que les phrases ne sortent pas d’elles-mêmes, que l’agencement des paragraphes nous oblige à relire la phrase précédente pour ne pas perdre le fil, que l’héroïne flic ne semble pas plus affectée que ça alors qu’un de ses collègues vient de se faire trucider, qu’une jeune femme soit hyper maquillé (oui, maquillé, sans e), et que cette même femme pratique le jiu ti tsiu (ju jitsu j’imagine).
Allez, un petit effort Mr Neymo, et vous irez chatouiller Chattam, Thilliez, ou Minier, au choix.